9ème Salon du Livre et de la Famille
BOUTIN, Christine
Christine Boutin a été maire, conseiller général, député et ministre, malgré ou grâce à la clarté de son engagement chrétien. Elle est maintenant à la retraite et a effectué des études de théologie qui lui ont permis d’approfondir sa compréhension des fondements de la politique. Elle a à coeur de transmettre ce qu’elle a aimé pour qu’une nouvelle génération reprenne le flambeau du débat public. Marie-Joëlle Guillaume est journaliste et écrivain. Elle a également eu des responsabilités politiques. Elle est aujourd’hui présidente de l’Académie d’éducation et d’études sociales.
Lettre ouverte à qui veut s’engager en politique pour servir la France et les Français
« La politique est la forme la plus élevée de la charité » disait le pape Pie XI. « Engagez-vous donc et prenez du service, vous ne serez pas déçu ! » nous dit Christine Boutin.
1) POURQUOI S’ENGAGER ? Pour le service de la RES PUBLICA, pour le bien commun, et par amour de la France et de sa grandeur, dont elle détaille un certain nombre de jalons majeurs. Elle insiste aussi sur le fait que tous les politiciens ne sont pas pourris, qu’il y a d’ailleurs les mêmes dangers dans la vie économique et en entreprise, et que l’engagement politique est utile et source de grandes joies.
2) LES 8 CHANTIERS DE LA RECONSTRUCTION : Christine Boutin ne masque pas les difficultés que notre pays traverse. Elle détaille 8 domaines : l’État, la France et l’Europe, la défense de la langue française, la gestion (difficile) de l’immigration, la vraie dignité de la femme, les lois de bioéthique, la question centrale de notre Droit, la régulation de l’IA. Elle lance même un cri d’alarme pour l’avenir de l’Homme, s’appuyant sur le philosophe Romano Guardini.
3) LES SECRETS DE L’ART POLITIQUE : elle nous livre enfin, avec nombre d’exemples, les leviers pour une action politique vraiment efficace et au service du pays : savoir utiliser le temps (et le kairos), l’autorité et ses conditions d’exercice, la vraie liberté, les vertus pour la République, enfin la place de Dieu dans la société, avec l’analyse du sociologue et théologien William Cavanaugh